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  • Writer's pictureCanadian Homeopathic Association

Déclaration sur l'épidémie de Coronavirus et l'homéopathie

Updated: Oct 5, 2023



En cette période de pandémie à Covid-19, les membres de l’Association homéopathique canadienne, regroupant les homéopathes règlementés de l'Ontario et les praticiens des autres provinces, reconnaissent qu’il est de la responsabilité de tous les Canadiennes et Canadiens de suivre présentement les directives des autorités de santé publique tant fédérales que provinciales. Nous reconnaissons également qu’en tant que travailleuses et travailleurs de la santé, nous devons informer notre clientèle de l’existence de ces directives.


Enfin, en cette ère de prolifération des médias sociaux, nous appelons à l’extrême prudence dans la publication d’allégations thérapeutiques non éprouvées qui pourraient exposer la population à des risques inutiles.

En tant que citoyens du Canada, les membres de l'Association homéopathique canadienne appuierons tous les efforts collectifs visant à atteindre et maintenir la bonne santé de tous les Canadiennes et Canadiens.


 

Un appel à la recherche


Depuis 200 ans, des données historiques sont cumulées sur l'utilisation de l'homéopathie dans des contextes d'épidémie de maladies infectieuses. Ces données ont indiqué à maintes reprises la pertinence et le potentiel de l'homéopathie dans des maladies diverses telles que le choléra, le typhus et la diphtérie. Les rapports venus de différents coins des États-Unis concernant la grippe espagnole de 1918, ont démontré en moyenne un taux de mortalité de 1% chez les personnes traitées par homéopathie versus 30% chez les non-traités.


Il y a aussi des exemples modernes qui s'ajoutent au poids des données historiques où, en fait, des autorités de santé publique, en l'absence de vaccins et dans un contexte d'urgence à intervenir, ont fait appel à l'homéopathie. C'est le cas de Cuba en 2007 et 2008, pour la leptospirose, maladie mortelle (Bracho, 2010)[1], et du Brésil en 1998, avec la méningite (Mroniniski, 2001) [2]. Dans ces 2 cas, les épidémies ont été endiguées et la population, protégée grâce, largement, à l'intervention homéopathique.


Pour l'exemple de Cuba, il est intéressant en fait de savoir que lors des ouragans de 2007, seulement 15 000 doses de vaccin étaient disponibles pour traiter 2,3 millions d'habitants au plus fort de l'épidémie. Le laboratoire Finlay, grand producteur de vaccins, avait alors été mandaté par les autorités pour produire en moins de 3 semaines, 2,3 millions de doses distribuées dans les zones les plus touchées et dans les foyers les plus actifs. Une diminution significative et rapide des nouveaux cas a pu être observée dans les régions traitées alors que les régions non-traitées ont vu leurs cas augmenter.


Les homéopathes canadiens soutiennent maintenant que la somme et le poids de l'ensemble des données historiques sur la prévention et le traitement des maladies infectieuses est une assise sur laquelle de la recherche approfondie pourrait s'effectuer. En effet, dans l'attente qu'un vaccin puisse être produit, testé et rendu disponible à une population alors qu'une épidémie fait rage, l'homéopathie aurait le potentiel de fournir un moyen de prévention temporaire rapide, efficace et peu coûteux. Le gouvernement fédéral s'est récemment engagé à injecter 1 milliard de dollars dans la lutte contre le Covid-19 et nous les avons récemment invités à inclure l'homéopathie dans ces efforts déployés. Nous croyons en effet qu'aucun moyen ne doit être écarté, et qu'aucune position idéologique ou croyance ne devraient faire obstacle à la nécessité de protéger et soigner tous les citoyennes et citoyens du Canada.


 

[1] Bracho, G. et al . (2010). "Large-scale application of highly-diluted bacteria for Leptospirosis epidemic control."Homeopathy . 2010 Jul;99(3):156-66. [2] Mroninski, C. et al . (2001). "Meningococcinum: Its protective effect against meningococcal disease", HomoeopathicLinks , 14 : 230-234.Vol 14 Winter 2001, 230-234

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